Ottawa, 9 septembre 2020 – « Le gouvernement a tout, absolument tout en main pour
moderniser la Loi sur les langues officielles. La crise de la COVID-19 a illustré encore une fois
pourquoi ça presse, cette modernisation. Le temps d’agir, c’est maintenant ». C’est ce qu’a
déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du
Canada, Jean Johnson, à l’occasion d’un point de presse virtuel ce matin.
La FCFA demande au gouvernement fédéral de tenir la promesse qu’il a faite de procéder à la
modernisation de la Loi. La Fédération veut un engagement, dans le discours du Trône, à déposer
un projet de loi à cet effet d’ici la fin de l’année 2020. La FCFA tient également que cet
engagement figure dans la lettre de mandat de la ministre des Langues officielles.
« Ça fait depuis 2018 qu’on en parle, de la modernisation. Il y a eu des consultations
gouvernementales, deux rapports de comités parlementaires, un rapport du commissaire aux
langues officielles, des mémoires de tout le réseau de la francophonie et une proposition de
projet de loi développée par la FCFA. Avec tout ce qui s’est dit et écrit sur cette question, il n’y a
aucune raison de ne pas passer à l’action maintenant », explique M. Johnson.
La FCFA rappelle que le Premier Ministre Trudeau avait confirmé en octobre 2019 que déposer
un projet de loi dans une période de six mois était possible. Si la crise de la COVID-19 a modifié
pour un temps les priorités gouvernementales, la Fédération estime que le travail demeure
suffisamment avancé pour qu’un projet de loi soit déposé d’ici décembre.
« La crise de la COVID-19 a aussi montré, encore une fois, que quand il y a une urgence au pays,
le français prend le siège arrière. Qu’on pense à l’étiquetage des produits dangereux, qu’on pense
aux points de presse gouvernementaux unilingues dans diverses régions du pays – y compris dans
la seule province officiellement bilingue. La modernisation de la Loi sur les langues officielles, ça
presse pour assurer le respect de l’égalité du français avec l’anglais », souligne M. Johnson.
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